La Nestoise, une bière qui déménage
Belle réussite avec la bière La Nestoise, produite à Saint-Laurent-de-Neste, qui change de local pour pouvoir se développer et aller de l’avant.
Victime de son succès, en quelque sorte. La production de bières artisanales La Nestoise, qui s’effectuait dans une maison familiale à Saint-Laurent-de-Neste, a élu domicile dans une partie des anciens bâtiments de l’entreprise Recurt, en bordure de route, toujours à Saint-Laurent-de-Neste. Désormais, outre l’espace de production, un espace accueil, de réception, de dégustation, a été aménagé, de même qu’un espace de mise en bouteilles ainsi qu’un espace de conduite des fermentations.
Depuis le début de l’année, Quentin Grillet, le créateur du projet de SARL La Brasserie des Pics à Saint-Laurent-de-Neste, s’est associé avec Jean-Pascal Deloire qui a une expérience en industrie agroalimentaire. Ces deux passionnés partagent la même ambition et volonté de réussir.
La Nestoise se décline en six variétés : la blonde, la houblonnée, l’ambrée, la brune, la triple, la blanche. La différence de goût se faisant sur la spécificité des malts plus ou moins colorés et sur les arômes.
«Notre volonté est d’arriver à l’autonomie en matières premières pour faire une bière 100 % locale», souligne Quentin Grillet, qui précise que La Nestoise est une bière avec mention «Nature et progrès», ce qui signifie un cahier des charges à respecter, sur l’origine des produits notamment.
On peut donc désormais consommer une bière locale de qualité… Même si la modération est quand même recommandée.
Le chiffre : 1 3 000
litres de bières La nestoise > Produits en 2014. à Saint-Laurent-de-Neste.
Une bière connue … et reconnue
La bière La Nestoise est vendue principalement en vente directe dans une quinzaine de magasins du secteur, et dans son nouveau local, à Saint-Laurent-de-Neste, le jeudi et le vendredi, de 17 heures à 19 heures.
«L’objectif est de porter la production à 26.000 l», déclare Quentin Grillet, satisfait de constater que la demande augmente.
Christian Sarrabayrouse – La Dépêche. Retrouvez l’article original